Bookmark
Samuel Genest

Samuel Genest

Male 1865 - 1937  (72 years)

Generations:      Standard    |    Vertical    |    Compact    |    Box    |    Text    |    Ahnentafel    |    Fan Chart    |    Media

Generation: 1

  1. 1.  Samuel GenestSamuel Genest was born on 10 Jun 1865 in Trois-Rivières, Québec, Canada; died on 25 Jun 1937 in Ottawa, Ontario, Canada.

    Other Events and Attributes:

    • Fact: (1900–1926), Ottawa, Ontario, Canada; Familles Canadiennes-Françaises à Ottawa
    • Fact: https://en.wikipedia.org/wiki/Samuel_Genest
    • Fact: https://en.wikipedia.org/wiki/Samuel_Genest
    • Fact: https://www.ash-acs.ca/history/samuel-genest/
    • Fact: (1905–1906), Ottawa, Ontario, Canada; Président
    • Occupation: (1905–1906), Ottawa, Ontario, Canada; Fonctionnaire

    Notes:

    10 juin

    1865

    Naissance du patriote Samuel Genest Natif de Trois-Rivières (Québec), Samuel McCallum Genest est d'abord arpenteur au service du chemin de fer Pacific Pontiac Junction, puis fonctionnaire au ministère de l'Intérieur, à Ottawa, de 1883 à 1930. Élu membre de la Commission des écoles séparées d'Ottawa en 1909, il en assume la présidence de 1913 à 1930. Président de l'acfeo en 1919, puis de nouveau en 1932-1933, Samuel Genest dirige la résistance au Règlement XVII à Ottawa. Malgré l'interdit gouvernemental, il continue de verser les salaires aux enseignants qui nont pas signé leur soumission au Règlement XVII. Cela lui vaut d'être traduit devant les tribunaux où son éloquence déclenche un mouvement de sympathie à la cause franco-ontarienne. Il meurt à Ottawa le 25 juin 1937. Une école secondaire catholique de la capitale fédérale porte aujourd'hui son nom. Samuel Genest est le père du juge Jean Genest (v.15 novembre) et le grand-père du constitutionnaliste Pierre Genest (v.11 avril).


    Fact:
    GENEST — En 1983, il y avait cent vingt ans qu’était ne a Trois-Rivières Samuel Genest, l'un des plus ardents défenseurs de nos droits durant les années troublées des deux premieres décennies du vingtième siècle.

    Né en 1863 d'un ancien magistrat de la région de la Mauricie, Samuel était-il déjà marié lorsqu'il vint travailler ici?
    De ce mariage avec Charlotte MacCallum, naquit une fille, plus tard Mme Mildred Sullivan. Genest se remaria avec Emma Woods d’Aylmer dont il eut deux fils: le docteur Laurent Genest (1887-1955) chirurgien a Ville-Marie puis a Hull, et Jean
    Genest (1898-1952), avocat puis juge.

    Le docteur Genest et sa femme n’eurent pas d’enfants.
    Après la mort de son père, Jean qui, de 1908 a 1910, fut président de l'Institut canadien-français, continua d'habiter la maison familiale au 252 de la rue Wilbrod avec sa femme née Marie Reinbolt dont plusieurs anciennes élèves du Couvent
    de la rue Rideau se souviennent car elle y fit ses études. Nommé Juge à la Cour supérieur de I’Ontario, Jean Genest alla habiter Toronto avec sa famille.

    Élu président de l’Institut canadien-français en 1905, Samuel Genest fit partie de la Commission scolaire des 1909 et en fut le president en 1913 pendant de longues années.

    Mentionner ici toutes les phases des démêles qui suivirent les menaces d’implantation du Règlement 17 m'amènerait trop loin car j'ai déjà écrit sur le conflit scolaire dans un chapitre consacré à la résistance des Canadiens français. Je veux surtout ici souligner «la vie féconde» comme dit Victor Barrette, de l’homme énergique que fut M. Genest. Ni les difficultés rencontrées le long d'un sender ardu, ni les querelles inévitables et malheureuses entre compatriotes, ni les conflits de personnalités ni, surtout, les multiples anathèmes que lança contre lui le gouvernement provincial, n’arrêtèrent son élan. Après l'injonction Mackell qui défendait à la Commission scolaire de payer les instituteurs récalcitrants,
    Samuel Genest les paya quand meme et s'attira les foudres des autorités. Il alia en cour plusieurs fois, toujours défendu par un autre vaillant champion de nos droits, l’hon. Belcourt. Jamais, il ne flancha dans sa détermination de forcer l’Ontario à mettre sous le boisseau, un règlement injuste pour notre jeunesse étudiante. Lorsque, en 1919, il fut nomme président de l'ACFEO, les menaces proférées par nos ennemis avaient commencé à mettre une sourdine a leur voix.

    Des activités autres que scolaires jalonnèrent la vie de Samuel Genest. II fut président général de la Société St-Jean Baptiste d'Ottawa, officier honoraire de I’Union St-Joseph, etc. L'université d’Ottawa lui décerna un doctorat en droit en 1917 et la France reconnut ses mérites en le décorant du titre d’Officier de l’Instruction publique.

    En 1933, une grande manifestation d’admiration et d’affection eut lieu au Chateau Laurier; a cette occasion, on présenta un buste en bronze de Samuel Genest, oeuvre du sculpteur Alonzo Cinq-Mars.

    À la fin d’avril 1937, a l'age de 71 ans, Samuel Genest s'éteignait. Ses funérailles eurent lieu a l'église du Sacré-Coeur le mercredi 27 avril. Elles furent suivies par tout ce qu'Ottawa comptait de Canadiens attachés a leur langue et a leur foi.
    Toutes les sociétés consacrant leurs activités a l'avancement des nôtres y envoyèrent les membres de leur bureau de direction. Il était infiniment émouvant de voir, formant une haie d'honneur, les élèves des écoles Guigues, Garneau et
    Brébeuf, entre autres, rendre hommage a celui qui s'était battu si ardemment pour garder leurs écoles. Des écoliers et leurs instituteurs étaient venus de Cornwall, de Clarence Creek, de Bourget, d'Alfred, de North Bay et autres centres de I'Ontario.

    Mgr Myrand, seul survivant de la delegation qui s’était rendue, en 1916, auprès du Premier ministre Borden pour plaider notre cause, et qui avait annoncé en chaire d'une voix chargée d’émotion la mort de son vieil ami, chanta le service funèbre. L'archevêque d'Ottawa, Mgr Forbes, assistait au sanctuaire et présida l’absoute. Mgr Myrand était assisté des Révérends Pères Scheffer et Louis-Philippe Pelletier.

    Samuel Genest est enterré dans le cimetière de la ville d’Aylmer, berceau de la famille de sa femme; on trouve la tombe de ses deux fils au cimetière Notre-Dame, chemin de Montréal.

    En 1930, dans la paroisse St-Charles, domaine du célèbre curé Barrette, une école était fondée, à laquelle on donna le nom de Genest. Elle se trouvait rue Genest, aujourd'hui Ivy.
    Elle sert maintenant d'entrepôt mais une excellente institution privée de langue française, chemin Smyth, Le Collège catholique Samuel-Genest, a repris le nom et le porte avec bonheur.

    Source: Georgette Lamoureux - Tome IV sa population canadiens-français 1900-1926 - page 279-80


Generation: 2