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Aline Tremblay

Aline Tremblay

Female

Generations:      Standard    |    Vertical    |    Compact    |    Box    |    Text    |    Ahnentafel    |    Fan Chart    |    Media

Generation: 1

  1. 1.  Aline Tremblay (daughter of Jules Tremblay and Blanche Carter).

Generation: 2

  1. 2.  Jules TremblayJules Tremblay (son of Rémi Tremblay and Julie Lemieux); died in 1927.

    Other Events and Attributes:

    • Fact: (1894–1927), Ottawa, Ontario, Canada; Centre de recherche en civilisation canadienne-française
    • Fact: (1900–1926), Ottawa, Ontario, Canada; Familles Canadiennes-Françaises à Ottawa

    Notes:

    5 juillet

    1879

    Naissance du journaliste et écrivain Jules Tremblay Originaire de Montréal (Québec), Jules Tremblay est le fils du poète Rémi Tremblay. Il collabore à divers journaux, dont Le Canada français (Saint-Jean), La Presse (Montréal) et Le Devoir (Montréal). Rédacteur du Temps (Ottawa), Jules Tremblay fonde La Justice (Ottawa) en 1912 pour lutter contre le Règlement XVII (v.1er juin). Traducteur au gouvernement du Canada, il est cofondateur de la Société technologique de langue française d'Ottawa, aujourd'hui l'Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario. Secrétaire de lAssociation canadienne-française déducation d'Ontario (1911-1912), de l'Alliance française (1914-1915) et de la Canadian Authors Association (1923-1925), Jules Tremblay devient officier de l'Académie française en 1927. Il publie, entre autres, Des mots, des vers (1911), Le Français en Ontario (1913), Les ailes qui montent: poème de guerre (1917), Du crépuscule aux aubes: quatrains (1917), Les Ferments (1917), Arômes du terroir (1918) et Trouées dans les Novales: scènes canadiennes (1921). Décédé à Ottawa le 28 novembre 1927.


    1er juin

    1912

    Fondation de l'hebdomadaire La Justice Cest Jules Tremblay, secrétaire de l'acfeo, qui lance le journal La Justice, principalement pour lutter contre le Règlement XVII. Il précise que le nouvel hebdomadaire n'est pas sous le patronage de telle ou telle société. «Cela nest pas conforme à notre programme, et nous nene le ferons pas parce que nous voulons conserver notre entière indépendance.» La Justice engage une bataille contre «toute la horde de persécuteurs». Quelques titres déditoriaux ou d'articles donnent, à eux seuls, le ton du journal: «Continuez de résister», «Restons fermes», «L'Inquisition», «L'aveuglement de Whitney», «La jeunesse proteste». Parfois le journal adopte un ton ironique pour parler du ministre de l'Éducation et du Règlement XVII; le 9 août 1912, il écrit: «Le ministre de la crétinisation publique en Ontario vient de lancer sa circulaire au sujet de la double inspection.» Agissant en véritable sentinelle, La Justice revient sans cesse à la charge, appuyant les députés Zotique Mageau et Alfred Évanturel qui protestent contre le Règlement XVII et dénonçant les députés Octave Réaume et Henri Morel qui gardent le silence «quand il eut été opportun de saffirmer».


    Fact:
    Jules Tremblay, poète, historien, auteur et traducteur en chef à la Chambre des communes (1879-1927), [ca 1915] / Castonguay, Ottawa. Université d'Ottawa, CRCCF, Fonds Jules-Tremblay (P58), Ph151-1.
    Dates extrêmes et collation

    1894-1927. - 0,80 m linéaire de doc. textuels. - 4 doc. photographiques. - 1 doc. particulier.

    Notes biographiques

    Tremblay, Jules. Auteur, conférencier, journaliste et traducteur. Montréal (Québec), 5 juillet 1879 - Ottawa (Ont.), 28 novembre 1927. Fils de Rémi Tremblay (1847-1926), auteur, journaliste et traducteur, et de Julie Lemery (1843-1896); marié à Blanche Carter; père de Rémy, Maurice, Yvette, Annette, Aline et Jeannine. Études, à Montréal, au Collège Notre-Dame et à l'École normale Jacques-Cartier. Doctorat honorifique en littérature, Université d'Ottawa, [1927]. Journaliste : collaborateur au Canada français (Saint-Jean, Québec) et à La Presse (Montréal); rédacteur, à Ottawa, au Temps, au Citizen, au Journal, au Canada, et, à Montréal
    au Devoir et au Herald. Cofondateur du journal La Justice (Ottawa), 1912. Gouvernement du Canada, traducteur. Co fondateur, Société technologique de langue française d'Ottawa, aujourd'hui Association des traducteurs et interprètes de l'Ontario. Secrétaire : Société nationale de gymnastique; École littéraire de Montréal, 1910-1912; Association canadienne-française d'éducation d'Ontario, aujourd'hui Association canadienne-française de l'Ontario, 1911-1912; Alliance française, 1914-1915; Comité ontarien de l'Université de Montréal, 1920; Campagne d'assistance de l'Hôpital Général d'Ottawa, 1921; Canadian Authors Association, 1923-1925; Conservatoire national de diction et d'élocution. Président : Alliance française d'Ottawa; Canadian Authors Association; Club littéraire canadien-français d'Ottawa, 1924-1927; Bureau d'administration de la bibliothèque municipale d'Ottawa. Directeur, Conservatoire royal de musique de Montréal, 1916. Membre : National Council of Education, comité d'Ottawa; Comité canadien de la Société du rayonnement intellectuel du Sacré-Coeur, fondée à Paris; Tiers-Ordre de Saint-François. Officier de l'Académie française, 1927. Publications : Des mots, des vers, 1911; Le Français en Ontario, 1913; Les ailes qui montent : poème de guerre, 1917; Du crépuscule aux aubes : quatrains, 1917; Les Ferments, 1917; Arômes du terroir, 1918; L' Hôpital public d'Ottawa, rue Water, 1921; Trouées dans les Novales : scènes canadiennes, 1921; Sainte-Anne d'Ottawa : un résumé d'histoire, 1925. Sources : Fonds Jules-Tremblay; Dictionnaire de l'Amérique du Nord : francophonie nord-américaine hors Québec, p. 368; Dictionnaire des auteurs de langue française en Amérique du Nord, p. 1297-1298; Dictionnaire des oeuvres littéraires du Québec, tome II, p. 357.

    Portée et contenu

    Le fonds témoigne des activités littéraires de Jules Tremblay. Il est constitué de 3 séries : A) Documents personnels et correspondance; B) Écrits; C) Activités. Le fonds comprend des notes biographiques; de la correspondance reçue, entre autres, d'Olivar Asselin, Albert Laberge, Gérard Malchelosse et du ministère de l'Agriculture du Canada confirmant l'enregistrement du droit d'auteur de plusieurs de ses ouvrages; des coupures de presse; des manuscrits autographes et dactylographiés de poèmes, contes, conférences, d'allocutions en prose et en vers, de discours, comptes rendus, traductions. Le fonds comprend également des spicilèges de coupures de presse concernant la Canadian Authors Association et le Club littéraire canadien-français d'Ottawa.

    Notes complémentaires

    -Les cotes des documents sur autres supports : doc. photographiques, Ph151; doc. particuliers, M148.

    -Acquis d'Yvette Tremblay (fille de Jules Tremblay), [ca 1967], par donation.

    -Le Fonds Jules-Tremblay provient du démembrement du Fonds connu sous le nom de « Famille-Tremblay » en raison de l’application rigoureuse du principe de provenance.

    -La reproduction, la publication, la diffusion et toutes autres utilisations de ces documents sont assujetties au droit de propriété de l'Université d'Ottawa ainsi qu'à la Loi sur le droit d'auteur.

    -Répertoire disponible en format PDF: Fonds Jules Tremblay (P58) (pdf, 451,62 Ko)

    -4 versements au 2 août 1984; aucun autre versement prévu.

    -Voir aussi au CRCCF les fonds suivants : Fonds Suzanne-Lafrenière (P142); Fonds École littéraire de Montréal (C1); Fonds Albert-Laberge (P6); Fonds Marie-Rose-Turcot (P22)

    Source: Centre de recherche en civilisation canadienne-française Afficher le fil d'Ariane complet / Fonds / Tremblay, Jules (fonds, P58)

    Fact:
    TREMBLAY, Jules

    L 'idéal pour lequel il a vécu sa vie
    Le rêve dont le noble artiste fut hanté,
    L'oeuvre que jusqu'au ciel son âge a poursuivie
    Oh! ce fut l’idéal de la pure beauté.

    Dans un éloge fait à Jules Tremblay après la mort de celui-ci en 1927, Nérée Beauchemin résume dans ces quatre vers l'existence si courte mais si féconde de l’écrivain. Dans la même veine, le docteur Séraphin Marion, qui succéda à M.
    Tremblay comme président du Club littéraire canadien-français d’Ottawa, rendit hommage à celui qui venait de disparaître, en disant: Il est mort après avoir bien servi la cause des lettres canadiennes au soir prématuré d’une journée bien remplie».

    Petit-fils d’un patriote de 1837, fils de l’écrivain Rémi Tremblay (voir Tome III) et de Julie Lemery, Jules était né à Montréal en 1879. Après des études à l’École normal? Jacques-Cartier, il se lança dans le journalisme et travailla au
    ((Telegraphs de Worcester et au Canada français de St-Jean, P.Q. Revenu a Montréal, il collabora successivement à la rédaction de «La Presse», de La Patrie, du «Devoir» et du «Herald».

    Incité par son collègue de «La Presse», Maurice Morisset, à venir travailler dans la capitale, Jules Tremblay fut, des 1911, secrétaire de T Association canadienne-française d’Éducation de l’Ontario. Peu après, il faisait venir sa famille de Montréal pour s’établir définitivement à Ottawa. MM. Morisset et Tremblay fondèrent en 1912 un hebdomadaire «La ]ustice» qui dura quelques années seulement.

    Le Temps existait à Ottawa depuis 1896 et cessa d'être publié vers 1915-16. Jules Tremblay y fut directeur de l’information et travailla également au «Journal» et au
    «Citizen». Quelques années plus tard, il entrait dans le fonctionnarisme, devenant adjoint au Directeur du Journal français à la Chambre des communes.

    Écrivain cultive, esprit distingue et clairvoyant, Jules Tremblay publia entre 1912 et 1925, plusieurs ouvrages dont Le français en Ontario, Nos lettres, Canadian Literature of French expression, Trouées dans les Novales qui consistait
    en scenes de la vie canadienne, et une monographie de la paroisse Sainte-Anne d’Ottawa qui fêtait ses cinquante années d’existence. Jules Tremblay publia en vers les oeuvres suivantes: «Des mots, des vers», «Du crépuscules aux aubes»,
    «Les Ferments» , «Aromes du terroir» et «Les ailes qui montent» .

    «Chrétien avant tout et en tout» dit de lui Ernest Bilodeau. Il était donc caractéristique de sa vie que, le jour précédant sa mort, il avait assisté à une réunion spéciale du Tiers-Ordre et à l'ouverture de la retraite de la Fraternité à St-Francois d'Assise. Le lendemain matin, il mourait subitement à l’âge de 48 ans.
    Une foule impressionnante assista aux funérailles qui eurent lieu au Sacré-Coeur. La chorale, qui exécuta la Messe de requiem de Perosi, était sous la direction d'Henri Lefebvre, les solistes étant Prime Lamoureux, Antonio Tremblay, Paul Ouimet et Henri Landry. Charles Paré était à l’orgue.

    À sa mort, Jules Tremblay laissait son épouse, née Blanche Carter,ses filles: Yvette, Annette (Mme Charles Bédard), Aline et Janine, ainsi que deux fils: Rémi et Maurice. Mme Tremblay mourut à 50 ans, cinq ans après son mari.

    Source: Georgette Lamoureux-- Histoire d'Ottawa--Tome IV-- Ottawa--1900-1926.
    pages 308-309

    Jules married Blanche Carter on 14 Jun 1904 in Ste-Anne, Ottawa, Ontario, Canada. [Group Sheet] [Family Chart]


  2. 3.  Blanche Carter (daughter of Edward Carter and Angèle Couturier).
    Children:
    1. Yvette Tremblay
    2. Annette Tremblay
    3. 1. Aline Tremblay
    4. Janine Tremblay
    5. Rémi Tremblay
    6. Maurice Tremblay


Generation: 3

  1. 4.  Rémi Tremblay

    Rémi married Julie Lemieux. [Group Sheet] [Family Chart]


  2. 5.  Julie Lemieux
    Children:
    1. 2. Jules Tremblay died in 1927.

  3. 6.  Edward Carter (son of Emérentienne Lirette).

    Other Events and Attributes:

    • Reference Number: 558

    Edward married Angèle Couturier on 12 Nov 1866 in ON, Ottawa, Notre Dame, (Cathedral). [Group Sheet] [Family Chart]


  4. 7.  Angèle Couturier (daughter of Zoé Sénécal).

    Other Events and Attributes:

    • Reference Number: 559

    Children:
    1. Aldéa Carter
    2. Léonie Carter
    3. 3. Blanche Carter


Generation: 4

  1. 13.  Emérentienne Lirette
    Children:
    1. 6. Edward Carter

  2. 15.  Zoé Sénécal
    Children:
    1. Elise Couturier
    2. Délima Couturier
    3. 7. Angèle Couturier
    4. Joseph Couturier